Je voudrais continuer à raconter des histoires sans regarder la porte au fond du couloir.
La vie, le couloir et la porte, là-bas, au fond.
Ils sont partis, ils partent, ils passent la porte. Je les accompagne jusqu'au seuil et puis plus rien.
Leur silence et le vacarme de mes peurs.
Je voudrais raconter des histoires où volent les robes à fleurs, où bruissent les sourires.
Mais la porte, là-bas.
Demain je sourirai aux amis, aux passants.
Je poserai mes barrières où ils s'appuieront pour que la vie nous soit douce et tranquille.
Demain je te prendrai dans mes bras pour que tu ne vois pas mon regard sur la porte.
J'ouvrirai les fenêtres du couloir pour te faire
de la lumière,
du soleil,
de la chaleur,
de la douceur,
de la paix.
Les commentaires récents