Chapitre 10
Le départ à la guerre
J'ai reçu l'ordre de route le 17 juillet à deux heure du soir par un gendarme du canton pour être rendu le 23 du même mois mais comme les affaires de la guerre pressaient, il est arrivée une dépêche à la gendarmerie pour nous faire partir desuite. Alors le 20 juillet au matin est venu deux gendarmes de Peyreleau pour nous faire partir immédiatement pour Rodez sans quoi on nous porterait comme insoumis. Alors je suis parti le même jour à midi laissant une fournée de pain dans le four pour partir avec le nommé André François qui allait répondre au 55e de ligne et nous sommes arrivés à Millau où nous sommes été obligés d'y coucher pour attendre la voiture de Rodez qui partait à six heure du matin.
Arrivé à Rodez le 21 à trois heure du soir. En arrivant nous fûmes loger en ville avant que de nous présenter à la caserne. Nous y sommes aller nous présenter que le lendemain à dix heure. Là on nous paya notre indemnité de route de Millau à Rodez. Delà nous avons apporté nos feuilles à l'intendance pour les faire garnir mais nous fûmes obligés d'attendre jusqu'au 25 par rapport le grand encombrement des troupes qui se trouvaient en ce moment au chef lieu du département.
Le 24 je me suis séparé de tous les camarades du pays qui son partis à leur dépôts et je suis resté seul du pays à Rodez pour fêter la fête du village qui était fêtée à La Roque ce dimanche. Mais j'ai appris quelle navait pas été bien joyeuse. Le lendemain lundi 25 juillet 1870 à huit heure du matin j'ai quitter Rodez pour me rendre à Marseille en faisant la même route que j'ai fait en allant rejoindre en 1864
Maintenant je vais dire quelques mots sur mon séjour à Rodez. Je suis arrivé le 21 à 3 heure du soir et je suis parti le 25 à huit heure du matin. Dans ce petit délai j'ai promené dans la ville et les campagnes d'alentour. J'ai remarqué que les campagnes était bien tristes par rapport la grande sècheresse qui régnait dans les trois quart de la France car il a fait un été très sec comme jamais vie d'homme avait vue.
Malgrè cela dans la ville nous sommes été bien reçu par les habitants. Ils avaient mis des bordelaises de vin sur la place à notre disposition et même des gateaux. Nous fûmes accueillis dans toutes les estations petites ou grandes dans tout le département. En arrivant il y avait des foules du monde qui sempressé à nous distribuer de toute sorte des choses. Du pain du vin et du tabac. Se qui était le plus touchant, des mères de familles nous touchant la main avec des larmes aux yeux nous disant adieu mes enfants, ayez confiance à Dieu et ayez bon courage. Croyez bien que sétait un bien triste tableau. Malgré nous, nous étions forcé de mélanger nos larmes en chantant quelques couplet de la Marseillaise.
Enfin, une fois passé le département, nous navons plus eu des accueil qu'a Beaucaire et Tarascon qui nous ont reçu à leur gare comme dans l'Aveyron.
A suivre
Le long chemin vers la guerre
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