Chapitre 19
L'errance
Le sergent nous a demandé si nous navions pas des armes. Nous y avons dit que non, que nous les avions laisser a ses cochons de prussiens. Alors on nous a conduit au grand poste que nous y sommes qu'a minuit. En arrivant tout le poste était en dormi mais deux soldats qui nous accompagné leur ont dit Gotferdon deux prisonnier prussiens. Personne na bougé. Moi jai dit prussiens de Paris. Alors tout le poste s'est levé et ils ont été appeler l'officier de garde qui est venu. Il nous a fait aller chercher pour boire et manger. Là nous avons reconnu que nous étions chez des amis. Ils nous ont demandé où voulions nous aller. Nous y avons dit que nous voulions aller à Givet et que delà on nous envérré à notre dépôt. Alors ils nous ont dit mes enfants si vous voulez y aller, j'avertirai les deux hommes qui viendrons vous conduire à Palisseul au cartier général qui vous laisse partir mais si vous voulez prendre mon conseil, allez au camp Béverloo vous reposer et si la France prenait l'offencive, la Belgique ne vous retiendra pas. Mais je crain qu'il y a des trahisons et vous yrez souffrir les maux de la guerre. La France ne gagnera pas ni plus ni mal.
Voyant la bonté de cet officier nous y avons dit mon lieutenant nous allons suivre votre conseil. Alors le matin du six septembre on vient nous conduire au quartier général à Palisseul à 20 kilometres de ce petit village où nous sommes arrivés à onze heure du matin. Là nous avons dit adieu aux deus soldats qui nous ont accompagnés. Le général nous a demandé notre nom et nous donne un laisser passer pour aller prendre le chemin de fer à Poix à 20 kilometre de Palisseul. Il nous a donné en m^me temps un pain de sa troupe que nous croyons qu'il se moqué de nous tant que ce pain était mauvais. Mais voyant son air très genti envers nous, qu'il s'est donné la peine de venir lui-même nous faire voir le chemin qu'il nous falait prendre pour nous rendre à Poix… Une fois sorti du village et que le général nous eut quittés nous avons regardé un peu ce pain et le voyant si noir, nous lavons jetter dans un jardin et nous avons fait demi tour dans une rue où il y avait un staminet pour qu'il nous fasse cuire deux œufs à chacun et un peu de pain pouvoir nous mettre en route. Nos moyens d'existence nétant pas tro forts à fallu ce comptanter de peu de chose. Ainsi nous avons fait ses 20 kilometres ou nous sommes arrivé à Poix à sept heure du soir. Faut dire que ce petit traget nous sommes était arretté trois fois par des sentinelles Belges qu'il nous a fallu leur montrer le laisser passer que nous avait donne le général au bout de la baillonnette. Sa marchait militairement. Enfin nous prîmes le train à Poix à neuf heure du soir pour Namur où nous sommes arrivés le lendemain à deux heure du matin. En arrivant nous somme resté dans la salle d'attente pour attendre le jour.
A suivre
L'errance continue
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