Je te lis en silence depuis que tu m'as jeté. Tes textes continuent à m'émouvoir, à me faire rire, à mettre des mots sur mes propres colères. Tu continues ta route et je n'existe plus. Autour de toi, quelques fidèles commentent, en rajoutent de leurs experiences. Tu les fustige quand leur réflexions ne te conviennent pas.
Moi je te lis simplement avec beaucoup de tendresse. Je ne sais pas si c'est de la tendresse mais je sais que je suis sans rancune, sans colère. Peut être un peu chagrin de cette distance entre nous. Je n'étais sans doute pas assez guerrier, acide, virulant, brutal pour toi. C'est l'héritage de mon père qui me fais me détourner de l'agressivité quand je la trouve injuste et inutile.
Il me semble, encore aujourd'hui, que notre rencontre n'était pas annodine, qui y avait, dans nos échanges, beaucoup de sincérité, d'écoute. J'ai dans la tête de belles paroles qui m'ont tenue quand je glissais.
Je te lis tous les jours.
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