Chapitre 11
Le long chemin vers la guerre (1)
Je suis arrivé à Marseille le 26 juillet à sept heure du soir où j'ai logé en ville et le lendemain je me suis présenté au fort Saint Jean. Là ils nous ont renvoyés à la caserne Saint Charles par ceque le fort était plein de troupe qui attendait l'embarcation. En arrivant à la caserne lon ma mis en subsistance au 48eme de ligne en attendant d'embarquer. Mais le lendemain on nous fit partir pour Toulon par cause des troubles quil y eut dans Marseille.car il y en a qui se sont révoltés qu'il parait quil y en avait qui ne touché pas de vivre et seus qui navait pas d'argent et quils étaient honteux était forcés d'en souffrir. Moi j'ai vu de mes yeux tomber deux artilleurs de faiblesse de famine. Et ils ont fait distribuer deux fois par jour de la soupe a tous seus qui navait pas d'argent. Je puis dire que les Marseillais se sont bien montrés pour la troupe. S'est là que nous avons commencé de connaitre qu'il y avait un peu de trahison. Nous le verrons parla suite malheureusement.
J'ai dit que le 28 juillet à cinq heure du soir nous partîmes pour Toulon où nous y sommes arrivés deux heures après. En arrivant on nous met à la caserne des passagers pour attendre l'embarcation qu'a eu lieu que le 31 juillet à quatre heure du matin sur bateau de guerre, sur l'Intrépide.
Maintenant voici ce que j'ai remarqué dans mon petit séjour dans cette petite ville de Toulon. Le lendemain de mon arrivé j'ai été visité la ville et le grand arsenal qui est une des plus belles vues de Toulon. Car pour le bien visiter faudrait des journées entières. Sest arcenal je crois qui contient autant de place comme toute la ville en entier. En arrivant lon voit une grande salle d'armes de toutes sortes et de tout temps antiques et nouvelles arrangées en arc de triomphe. Sait très beau à voir. On y voit aussi la fonderie du plom où travaillent des forçats. Sest un travail très pénible car ils sont presque nu et plein de sueur. Ont y voit aussi l'usine où lon fait les cables pour les navires. Sest très agréable à voir. Sa commence par des fils à coudre et au bout de la première sale est comme une grosse corde et au premier étage ses des cables de la grosseur du bras. Après nous avons visité le bazar des forçats où lon vend toute sorte de bijouteri fait par les prisonniers d'après ce que lon nous a dit. Après nous avons visité une chambre où couchent les prisonniers.là jai remarqué une chambre très propre avec un lit de camp en planche. Au pied du lit il y a une barre de fer de tout le long où il parait quon n'y passe l'anneau de la chaine quils trainent au pied en commençant par celui du coing jusqu'à ce que le lit est complet et on cloture la barre. Et il parrait que cette barre marche par mécanisme que si dans la nuit on fait du tapage on fait monter la barre à la hauteur quils veulent pour leur tenir les jambes en lair autant celui qui est innocent comme celui du coupable. Cela je ne lai point vu mais sest possible. A la tête du lit ce trouve une étagère pour y mettre leur ustensiles et une couverture en laine pour ce couvrir pendant la nuit. Tant qua des paillasses jen ai poin vue. Je ne crois pas quils en ai. Après nous fîmes un tour dans le chantier où travaillent tous ces forçats à la réparation des navires et tant d'autres ouvrages. Tous étant attachés de deux à deux. Sa nest guerre agréable à voir ces pauvres malheureux mais ses leur chatiment.
A suivre
Le long chemin vers la guerre (2)
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