Chapitre 13
Le long chemin vers la guerre (3)
Il parait que le grand encombrement qui circulait dans cette ligne, nous a obligés de prendre la ligne de Dijon à Chaumont et nous sommes arrivés au camp, comme j'ai dit le 15 aout à 4 heure du matin. Là nous fûmes installés avec les ouvriers de la 4ème section qui tenait garnison au camp. Nous étions un détachement de 83 hommes que nous venions de la 11ème section où le commandant n'était point prévenu de notre arrivée. Malgré cela il nous a placé sous des grandes tentes par douze. Là nous étions assez bien logés. Voilà comment nous étions bien organisés : être partis le 20 juillet et narriver que le 15 aout au près de l'ennemie sans armes et sans munitions.
A qui atribuer cette trahison ? Les uns disent que s'est l'Empereur mais moi je dit le contraire. Le tord doit retomber sur les intandances d'une mauvaise mobilisation car il parait que le maréchal Mac-Mahon croyait avoir tout son corps d'armée à Chalon et il en avait encore en affrique. Je dis cela sous toute reserve vue que nous suivions le mouvement comme un troupeau suit son berger qui le conduit à la boucherie.
Enfin nous somme restés jusqu'au 23 aout au camp à nous promener sans répondre à aucun appel. Quand l'heure de la soupe sonné nous allions à la cuisine prendre une gamelle et notre ration de pain et de nouveau à la promenade de crainte d'être employé dans les magasins. Rien qu'une fois dans les huit jours que je me suis laissé prendre pour une demi-journée à l'œil sans être payer.
Avant que de partir du camp, faut que je vous dise quelque chose de ce triste tableau du camp de Chalon. S'était la retraite de l'armé du Maréchal de Mac-Mahon qui venait de Frecheville. S'était bien triste à voir, de voir tous ces soldat et officiers tous en débandade, chacun par des différentes routes rentrait tous couverts de poussière et éreinté de fatigue. S'est bien là que nous avons commencé de voir notre première défaite. D'après les raccontards qui rentre dise qu'il y a de trahison de nos chefs. Qu'a Frècheville le général de faillit (?) a fait campé son corps d'armée à peu de distance du champ de bataille au lieu d'apporter secours au général de Mac-Mahon. Voilà le commencement de notre déffaite de nos pauvres armées.
Et sa a continuer par la suite comme je vous le racconterés, jusqu'à la capitulation de Sedan.
A suivre
Ça a continué.
Les commentaires récents