Chapitre 14
Ça a continué.
J'ai dit que nous avons quitté le camp le 23 aout à huit heure du matin mais l'empereur et le général de Mac-Mahon était partis le 21 avec tous son corps d'armée du côté de Reims pour aller à la rencontre du Maréchal Bazaine du côté de Mezt avec cent cinquante mille hommes et nous ne sommes restés que quelques petits détachements de cavalerie et les ouvriers d'administration pour finir d'espédier ce qui restait au camp.
Dans la journée du 22 aout on a espédié tous les malades de l'hôpital mais ma plus grande surprise, le 22 au soir quand on nous à dit qu'on avait mis l'hôpital au pillage et la meilleure preuve qu'un soldat de chez nous a apporté une jolie pendule de cheminée d'une valeur de 100 à 150 francs avec un globe en verre. S'était triste et navrant alors nous avons vu que nous n'étions pas ensureté et que l'ennemie ne devait pas être loing. Ce qui nous embété le plus sétait de se voir prés de lennemie sans armes.
Pour toute armée nous étions les 83 hommes venus de Philippeville avec un baton de tente pour nous défendre. Aussi nous avons dit entre nous que si les prussiens nous tombaient dessus, nous serions forcés de nous y rendre prisonniers comme innofensifs. Sa n'était guerre agréable mais sétait le meilleur moyen. Si le 22 aout au soir était bien triste vous pouvez croire que notre réveil du 23 ne l'était pas moins. Car à la pointe du jour est venue une dépêche que tout le camp soit évacué à huit heure du matin. A cette nouvelle nous avons vite préparé nos sacs et les apporter sur des prolonges ou des chariots civils que lon avait réquisitionnés pour prendre ce qu'il restait dans le camp. Après nous avons fait un tour pour voir ce qu'il se passé. A notre surprise, quand nous avons vue le grand magasin d'habillement tout en flame puis tous les meules de foin qui se trouvé en feu. Alors nous sommes forcés de dire que nous étions perdus. Dans la cave de l'administration il y avait du vin et de l'eau de vie jusqu'aux genoux. On avait enfoncé tous les tonneaux. Tout était au pillage avant que de partir.
Nous avons quitté le camp à sept heure du matin dans ce triste état. En traversant le grand Mourmelon, on voyait ses pauvres habitants dans le désespoir de voir partir toute la troupe. Ça a été une bien triste journée pour nous car pour mettre comble à notre bonheur il tombé de l'eau averse depuis quatre heure du matin jusqu'à midi que nous sommes arrivé à l'étape à Vaudissincour.
S'est ce jour que j'ai commencé de goutter le métier de soldat en campagne. De falloir camper dans la boue et tous mouillé. En arrivant nous avons été au pillage dans les champs pour des choux ou de la pomme de terre pour faire la soupe. Le lendemain, nous partîmes de Vaudissincour à une heure de l'après-midi pour aller à St Marme à 20 kilometres où nous y sommes arrivé à trois heure du soir. Cette journée a été plus belle que la veille mais ce soir là nous fûmes obligés de se coucher sans soupe que s'était trop tard. Le lendemain nous fîmes le café et puis nous repartîmes à huit heure pour Bethel à 32 kilometres où nous y sommes arrivé à trois heure du soir.
A suivre
Ça a continué encore.
Les commentaires récents