Chapitre 15
Ça a continué encore
Cette journée a été belle. Là nous y avons resté deux jours et nous repartîmes le 27 à huit heures du matin pour aller à Ecordal à 20 kilomètres. S'était un samedi mais ce jour là nous fûmes obligés de camper à trois kilomètres d'Ecordal par rapport le grand encombrement des voitures de vivres ou d'artillerie . cette journée na pas été trop belle. Le lendemain dimanche la pluie nous a éveillé à quatre heure du matin. Sest une bien triste nuit que nous avons passer car comme nous avions nos sacs sur les voitures nous ne pumes pas les trouver et nous fumes forcé de nous coucher en plein champ sans rien pour se couvrir ni même nous navons pas pu faire la soupe car il aurait fallu faire trois kilometres pour aller chercher de l'eau. Nous sommes contenté de faire cuire des pommes deterre à la braise. Un bien triste souper et bien triste pour le propriétaire des pommes de terre que dans le moins d'une heure ont été toutes arrachées et ainsi que les arbres pour faire du feu. Sétait pitoyable.
Le lendemain nous partîmes à six heure du matin pour aller à Chêne à 23 kilomètres. Ce jour la nous eûmes la pluie toute la journée. Nous ne sommes arrivé que le soir à six heure à cause du mauvais temps. Là je me suis abrité dans une grange. Tout mouillé sa nétait guerre agréable. Le lendemain nous avons fait le café pour notre déjeuner et après nous nous sommes préparés à faire la soupe dans le jardin. Voilà que juste midi nous étions en train à la manger qu'il y a eut une fausse alerte. On crie aux armes que les Prussiens était là. Alors nous avons tout jetais et nous sommes parti du coté combat en retraite. Mais cette alerte na pas eut de suite vue que sétait un détachement des Turcos qui ont fait peur à des paysans qui les avait pris pour des Prussiens et ils se sont empresser de venir avertir la ville. Sitôt l'artillerie sest mise en position pour les attendre et à leur vue on a reconnue que sétait des notres. Sitôt après on nous a fait partir pour Harrancour à 21 kilomètres du Chêne. Sétait le 29 aout. Journée plus belle mais les routes étaient impraticables par la boue. Nous ny sommes quà huit heure du soir. Là jai couché dans une ferme avec quatre autres camarades près d'Harrancour qu'ils nous ont bien reçus.
Le lendemain nous arrivâmes à Harrancour où il y avait notre convoi et nous repartîmes à midi pour aller à Mouzon à 14 kilomètres. Nous sommes arrivés à quatre heure du soir en face de Mouzon que nous navons pas pu avancer par rapport l'encombrement des troupes qui était dans Mouzon. Alors nous avons attendu pendant deux heures croyant que la sirculation reprendré mais sa na pas été ainsi. Nous vîmes sortir les Prussiens sur une petite monticule où nos armes étaient arrangées en bataille sur le penchant de cette montagne quand tout à coup le combat s'engagea fortement. Mais les Prussiens etant en force supérieure au notre et nos troupes furent obligée de battre en retraite. Et nous fumes obligés de nous sauver comme nous avons pu à travers la mitraille. Sétait affreux de voir cela. Les convoyeurs civils qui avaient été réquisitionnés au camp de Chalon retiraient un cheval de leur charrette pour y monter dessus laissant les autres attelés entre les mains de l'ennemi.
Je ne puis pas en donner la définition de cette triste bataille car avec un camarade, nous partîmes tous les deux nous frayer un passage sur le pont de Mouzon avec beaucoup de difficulté car sétait un encombrement de troupes sur le pont et dans les rues que sétait très difficile de traversé. Une fois passée, nous montâmes sur une petite hauteur dans un jardin pour regarder si nos troupes prenait l'offensive. Mais l'ennemie avançait toujours alors nous repartimes du coté de la retraite sans regarder en arrière car les balles sifflet aux oreilles assez souvent. Il nous tardé d'arriver au bout d'un petit mamelon pour nous mettre à l'abrit des balles.
A suivre
Droit vers la capitulation
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