Chapitre 16
Droit vers la capitulation
De l'autre côté de ce mamelon il y avait un petit village que tout le monde émigré. S'était bien triste de voir des vieillards partir en prenant des matelas et d'autres ustensiles de crise et partir en Belgique. Sétait à l'entrée de la nuit. Delà nous arrivâmes à neuf heure du soir à un village que je crois que sétait à Carrgnan. Là nous avons prier un propriétaire de nous faire cuire un canard qui avait été pris au petit village des fuyars, qu'un artilleur la pris dans une basse cour. Alors nous étions cinq pour le manger et vous pouvez croire que moi et mon camarade nétait pas trop tôt car depuis six à sept heure du matin nous navions rien mis dans la bouche. Là nous pûmes nous rassazier car ce paysan nous a très bien trétai. Il nous a mis dans la grange pour couché pleine de pommes et de poires. Il nous a fermés à clé. Nous y avons très bien dormi que nous étions très fatigués. Mais le matin à la pointe du jour ce propriétaire est venu nous éveiller en nous disant, millitaires, les prussiens sont à peu de distance. Alors nous nous sommes empréssés de nous mettre en route sur la route de Sedan suivant toujours la retraite et sans rien prendre jusqu'à Baseil près de Sedan.
Nous sommes parti de Carrignan le 31 aout à six heure du matin tous les deux pour aller à Sedan voir si nous trouvions notre chef car nous étions sans aucune ressource ni vivre ni argent ni effets puisque notre sac est resté sur les voitures à Mouzon. Sétait une vrai débandade jusqu'au village de Baseil où j'ai trouvé un camarade du pays un nommé Mérric de Nant. Un menier qui avait acheté un fromage blanc. Nous lavons mangé ensemble et après nous repartimes avec quelques voitures du train d'équipage qui avait échappé la veille à Mouzon.
Nous avons profité de ses voitures pour pouvoir rentré en ville pour y chercher nos chefs. Mais ce jour là nous navons pu les trouver. Mais comme les besoin se faisaient sentir et pas dargent, nous sommes présenté chez un boulanger nommé Mr Boison rue au beure. Nous y avons offert nos bras selement que nous étions dans grande nécéssité de prendre queque chose. Alors le boulanger sest empréssé de nous faire diné et nous a dit allez voir si vous trouvez vos chefs et vous reviendré j'ai un lit à votre service. Nous sommes reparti en ville. Nous avons trouvé presque tous les autres camarades de la section qui cherché comme nous pour pouvoir trouver des vivres car toutes les intendances était en désordre. Qund nous vîmes cela nous sommes retourné chez le boulanger ou nous y sommes resté jusqu'au deux, sept heure au matin à la nouvelle de la capitulation de la ville. Nous allames de nouveau voir ce que nous devions faire et vous pouvez croire que sétait un bien triste tableau que de ce promener dans la ville.
La journée du 2 et du 3 sest passer dans un état déplorable pour notre pauvre armée si glorieuse dans le passé et de se voir dans ce triste déshonneur. L'on voyait les officiers pleurer dans les rues. d'autres qui noyaient leurs décoration. Des régiment en entier brisaient leurs armes, noyaient les cartouches et brulant leur drapeaux. Sait rien de le dire, mais sétait affreux de voir un pareil désastre. Les rues et les places était au pillage. L'on voyait aussi des pauvres chevaux qui crevaient de faim dans les rues et dans les faubourgs. Il y en avait qui était attelé depuis le 31 qui était rentré en ville et sans rien mangé. Sétait triste de voir ses pauvres bêtes tomber de défaillance. Il parait qu'il en est péri plusieur mille de set affreux état.
A suivre
Périple en Belgique
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