Chapitre 7
L'Algérie (encore)
Je vais continuer pour décrire le temps de mon séjourà Alger et ce que j'ai remarqué dans cette ville. J'ai dit quand arrivant l'on m'a fait travailler trois mois à faire des biscuits avant de faire mes classes. Après nous avons fait l'exercice pendant deux mois et une fois passer au bataillon, j'ai repris le travail à la boulangerie jusqu'au 19 avril 1865 que j'ai été versé à la 14° section à Constantine avec 45 autres qui ont été versés comme moi par ordre administratif pour renforcer cette section qui y manqué du monde.
Je suis resté 8 mois dans cette jolie ville d'Alger. Car depuis que les français l'ont prise on y construit un jolie boulevard qui n'est pas encore terminé plus deux ou trois belles rues et un jolie port de mer. Cette ville est très commerçante et ses campagnes sont fertiles de toutes sortes des fruits, des oranges et des vignes, des olives, des dates. Enfin un pays très agréable.
J'ai dit que le 19 avril 1865 j'avais embarqué à dix heure du matin sur un courrier de messagerie à la direction d'Estora en suivant la côte où nous sommes arrivés le lendemain à neuf heure du soir. Dans ce petit trajet sur mer nous avons trouvé trois petits ports où nous y avons estationné quelques instants pour prendre ou laisser des voyageurs. C'est port d'Elis et Bougie et Figely. En arrivant à Stora nous avions quatre kilomètres pour nous rendre à Philippe- ville. Car Stora s'est qu'un petit village où l'on fait la débarcation et faut ce rendre à Philippe-ville où se trouve la place.
Nous sommes restés dans cette ville jusqu'au 23 avril que nous sommes partis pour Constantine. Pour nous y rendre il nous à fallu trois étapes 84 kilomètres. Première étape à Ellarouche, la deuxième à Smendou et de là à Constantine. En arrivant, on nous a fait travailler pendant deux mois édemie à faire des biscuit et le 15 juillet on nous a fait partir un détachement sur Bône même province. Pour nous rendre à Bône nous avons les mêmes étapes jusqu'à Philippe-ville seulement nous y avons mis quatre étapes au lieu de trois pendant l'hiver. Nous avons embarqué à bord d'un courrier le 19 juillet à cinq heure du soir et nous avons débarqué le même soir à onze heure à Bône. En arrivant à Bône j'ai travaillé quelques jours à la boulangerie et puis je suis été employé à la distribution des vivres jusqu'à notre départ soit dix sept mois après que nous sommes rentré de nouveau à Constantine.
Maintenant je vais dire quelques mots sur mon séjour que j'ai fait dans cette petite jolie ville de Bône d'affrique. Elle est très agréable par ses campagnes bien fertiles qui produit toutes sortes de fruits. Le climat est chaud. On ny s'aperçois guerre de l'hiver si sa n'était pas les grandes pluies qui fait après le mois de 7bre. L'on ne dirait pas que l'on soit en hiver. Bône s'est un petit port de mer ce qui rend la ville encore plus agréable et qui rend les vivres à bon marché. Les habitants de la ville sont la plus grande partie des Maltés et des italiens et des Espagnols. Comme dans toutes les villes d'affrique, les arabes sont comme partout dans les anciens quartiers des villes, tous ensembles. Des maisons construites en petits appartement et sans croisé. Elles prennent le jour par des petites lucarnes. Se sont de tristes habitations. Dans les campagnes ils ont un autre modèle de construction. Les maison sont faites en paille et des peaux de bœuf. Ces maisons on les appelle Gourbi. Ils couchent tous ensemble comme les troupeaux.
Ce que j'ai trouvé de plus surprenant pendant mon séjour à Bône, sait une pluie de sauterelles dans le mois de mai 1866. S'était quelque chose de bien triste. Pendant huit jours de 9 heure du matin à trois heure du soir on ne voyait presque pas le soleil de tant de sauterelles. On les ramasse dans la rue à pelleté des plein tombereaux pour jeter à la mer. Dans ses huit jours la récolte à été détruite complètement sans pouvoir y porter secours. Ce fléau a duré pendant un mois édemie a ravagé les trois provinces. Cela a causé une grande famine, l'année après, aux arabes car ces insectes lui avait détruit toute la récolte. Une fois les sauterelles ont eut péries on aurait dit que le feu était passé dans les champs. C'était bien triste à voir les campagnes si dévastées à cette saison.
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