Chapitre 8
L'Algérie (fin)
Maintenant je vais reprendre mon départ pour aller au dépôt à Constantine mais, avant, il faut que je vous dise qu'en1866 nous avons changé de n° de section. Au lieu de la 14 nous sommes passer à la 11° section. Toujours à Constantine.
J'ai dit que j'avais passer dix sept mois à Bône que je puis dire que s'est le meilleur temps que j'ai passer dans le temps de mon service. J'en suis parti de Bône le 3 janvier 1867 avec tous les autres camarades du détachement. Nous partîmes à pied au lieu d'embarquer comme pour y venir. Nous avions cinq étapes à faire. La première à Inmoukara, la deuxième à Gemmappes, la troisième à Ellarouche, la quatrième à Emandou et puis Constantine. Arrivés le 8 janvier au soir à cinq heure. En arrivant on nous a fait faire l'exercice pendant un mois comme à des jeunes conscrits. Puis je fus employé à la panneterie pour faire la distribution du pain comme à Bône jusqu'au 14 octobre de la même année que je suis été malade et rentré à l'hopital où je suis resté cinq mois et après j'ai obtenue une convalescence de trois mois pour aller au pays.
Maintenant avant que de décrire la suite de ma convalescence, je vais dire quelques mots sur la ville de Constantine et de ses campagnes.
Constantine est une ville antique. Elle est située sur un grand rocher d'une hauteur énorme. D'un côté se trouve un ravin très profond où passent une petite rivière qu'on appelle le Bumel, au fond de ce ravin. On prétend que cette colline à été séparée de la montagne par un tremblement de terre. S'est une chose très curieuze à voir ce ravin si pittoresque. Ce ravin est aujourd'hui traversé par un pont en fonte construit par les français. Aujourd'hui la ville commence à s'embellir par ses grandes rues françaises qui traversent la ville d'un bout à l'autre. Car auparavant que les français y soit s'était que des ruelles d'un pas de large au modèle arabe. Tant qu'à ses campagnes sont moins fertiles qu'à Bône ou à Alger mais malgré il y a des endroit assez fertiles.
Maintenant je vais parler un peu du choléra qui a fait beau coup de victimes dans la province de Constantine en 1867 pendant l'été. Cette épidemie a éclatée dans toute la province et principalement à Biskara qui prenait les maisons en entier. Presque toute la garnison en a été victime. Dans toute la province on voyait tomber les arabes comme les mouches dans le mois de septembre. Les arabes ont eu une bien triste année à passer car pendant l'été le choléra les a dessimé et pendant l'hiver la famine ne les a pas épargnés non plus. S'était bien triste à voir. Cette famine venait des sauterelles qui avaient détruit la récolte comme j'ai dit avant.
A suivre
La convalescence.
Les commentaires récents