Chapitre 12
Le long chemin vers la guerre (2)
Enfin j'ai dit que nous avons embarqué le 31 juillet à quatre heure du matin sur l'Intrépide où il parait que nous y étions à bord trois mille cinq cent hommes. Des passager ou des hommes d'équipe. Là nous étions pas trop à notre aise entre la chaleur et l'audeur de la mer il y avait dequoi à en mourir. Surtout ceux que nous craignons la mer. Nous avons quitter le port de Toulon à huit heure du matin et nous somme arrivé à Stora que le 2 aout à dix heure du matin. Dans cette petite traversée nous avons eu une grande émotion. Dans la nuit du 1 au 2 aout vers minuit le feu a pris, dans la chambre où j'était, à un rideau. Vous pouvez croire que quand on à crié au feu tous éveillé en sursau se bousculent les uns sur les autres en fuiant le feu. Mais heureusement les plus rapprochés, revenu à son sang froid, ce sont retournés vers le feu et sa a été vite éteint. Mais nous nure plus envie de nous réendormir de tant déffroi que nous avons eu car le commendant du vaisseau est venu et nous a dit que si le feu avait pris par le goudron on naurait pas pu l'éteindre. Aurait fallu tous y perir dans les flames et vous pouvez croire quil nous tardait d'arriver à terre.
J'ai dit que nous y sommes arrivé le 2 aout à 10 heure du matin à Sotra et nous repartimes pour Philippeville pour nous rendre à la place où on nous à placé à la caserne des isolés pour attendre le départ pour Constantine qui devait avoir lieu trois jours après. Mais le 2ème jour est arrivé une dépêche de France ou de Constantine que nous devions être dirigés sur le camp de Chalon. Quand nous apprîmes cette nouvelle nous sommes étais contents de revenir en France pour participer à la campagne mais étions loing de croire ce qu'il est arrivé que les Prussiens rentreraient en France. Tout le contraire nous disions à Berlin mais malheureusement nous sommes été trahis. Vous le verrez par la suite.
Alors nous repartîmes de Philippeville sans armes le 10 aout à midi pour rembarquer sur Marseille où nous sommes arrivés le 12 aout à quatre heure du matin. Sitôt arrivé nous fûmes au fort Saint Jean pour cette journée et nous repartîmes le même soir pour le camp de Chalon où nous sommes arrivés le 15 aout à quatre heure du matin.
Maintenant je vais dire que nous sommes partis de Marseille le 12 aout à minuit en gare et partis à une heure du matin du 13. Arrivés à Lyon le même soir à 5 heure. Là nous fûmes reçus par les habitants de la ville. A notre arrivé nous vîmes beaucoup de messieurs et des dames qui nous ont distribué du pain et du vin et des saucissons à tous. Ainsi on peut dire qu'a Lyon ont été bien généreux et bien et bien aimables pour la troupe. Nous repartîmes le même soir à neuf heure au milieu des accueils et des cris de vive la France et au chant de la Marseillaise. On voyait, sur tout le long de la ligne, des croisées, les habitants nous fesant les adieux en agitant des lanternes. Sétait vraiment bien beau et bien triste que probablement sa serait les derniers a dieux d'un grand nombre parmi nous.
A suivre
Le long chemin vers la guerre (3)
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