La dame de l'abribus est partie ce matin.
Nous l'avons suivie, doucement, à son rythme, sur le chemin, entre les murs où la glace nous faisait des surprises.
J'imaginais son petit sourire au coin des lèvres comme une excuse à nous faire ce tracas. J'imaginais sa paix de partir avant un nouveau Noël de solitude. Nous la suivions en paix nous aussi comme si nous raccompagnions une amie à la porte s'en allant vers chez elle quand tout est fini.
Nous l'avons laissée, au près de lui sous le granit.
Ils dorment
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